au début, il n’y avait rien … si ce n’est un auvent
puis vint une idée …
La nouvelle chaufferie, construite sous l’auvent, offrait un mur plan et vide. L’idée d’une fresque tombait sous le sens. Suite à quelques discussions entre enfants, salariés et salariés-propriétaires, il s’avérait que des enjeux divergeaient, car cette réalisation, au final, allait marquer le lieu, il fallait la mettre en perspective voir transcendance de temps. C’était intéressant de voir que les jeunes voulaient, d’abord, y inscrire leurs noms, marquer leur “je” énonciateur. Mais, pour une fois, cela n’était pas le lieu. D’où l’idée d’organiser un concours ouvert à tous et de demander à d’autres de proposer leurs regards sur ALIAS. Nous n’aurions qu’à choisir parmi les propositions, avec un jury représentant les acteurs explicites du projet, à savoir : 1 représentante du CA, et désigné par lui, 1 représentante des Ko-ALIAS et mandatée pour ses compétences artistiques, 1 représentante de l’équipe salariés, 1 des deux propriétaires du lieu et 1 représentant des enfants, désigné par ses pairs. Au final, cette idée, de par elle-même, constituait un lien fédérateur avec les acteurs d’ALIAS, pourtant mis à distance par les événements.
Il y eut 25 œuvres proposées. Le jury s’arrêta sur l’œuvre de Marie, jeune étudiante en communication et cinéma, croisée, une fois par hasard, chez Céline (une adhérente active d’ALIAS). Nous prîmes donc contact avec Marie et elle nous proposa de venir collaborer à la réalisation de la fresque.
Et… Tadaaammm!!